jeudi 17 mai 2018

> Le poème du jeudi (#53)




Portrait imaginaire 3


Je ne sais pas poser les mains sur les touches
du piano, laisser les doigts enlacer l’émotion
puis la relâcher, je ne sais pas


Mettre le bémol sur une portée
donner le la d’une parfaite mélodie, ne sais pas
taper du pied, pas
battre l’exacte mesure, pas entrer
dans le cadre, garder le rythme
du cœur, dire voilà
c’est moi.

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Hélène Dorion, in Comme résonne la vie. Bruno Doucey, 2018.

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