lundi 18 mai 2015

> Brahim Metiba : la mère et l'autre

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A l’heure où la question des différences culturelles et identitaires résonne si âprement dans l’actualité, voilà un livre qui pose un regard pudique, juste et sensible sur ce qui peut nous séparer ou nous raccorder. Mais c’est déjà mal parler de Ma mère et moi, le très beau premier récit de Brahim Metiba, qui est tout sauf un livre à thèse. On y entend la voix simple et forte d’un fils, un homme adulte que tout sépare à présent de sa vieille mère algérienne : le milieu social et culturel, le rapport au langage, les choix de vie amoureuse, la manière d’envisager l’appartenance à une communauté, un système de valeurs et aux principes qui les régissent. Deux univers dont il s’efforce pourtant, avec beaucoup de douceur, de mettre à jour les points de suture – derniers fils invisibles du lien d’amour qui les unit.




La mère du narrateur ne sait ni lire ni écrire. Elle aime ces histoires qu’on voit à la télé, toujours les mêmes, où par exemple « une fille orpheline tombe amoureuse d’un garçon riche ». Elle aime cuisiner, elle dit « nous » quand elle parle des Musulmans, elle voudrait que son fils se marie. Lui, ce « nous » le dérange. Il a pris le large, il a fait des études. Il est aussi homosexuel et ne satisfera jamais les attentes de sa mère en matière de mariage. Elle l’aime. Mais elle ne le comprend pas. Il sait qu’elle ne le comprendra jamais. 

« Mon fils a changé » dit-elle souvent. Mais nous ne saurons rien de la manière dont ce changement a été vécu, ou par elle pou par lui, dans le temps qu’il est advenu. On devine peut-être que ça s’est fait dans le silence, dans une sorte de glissement sans esclandre. La question de la différence est ici abordée de manière radicalement opposée à ce que l’on trouve par exemple dans les récits d’Edouard Louis (Pour en finir avec Eddy Bellegueule) ou de Justin Torres (Vie animale). Pas de violence physique ou verbale, pas de rejet frontal, pas de rupture fulminante, pas de bruyant désaveu. L’histoire s’est jouée ici autrement. Et puis il y a peut-être aussi une question de tempérament littéraire…

S’ils ne se voient plus souvent, elle aime régaler son fils de la nourriture qui lui fait plaisir. Il lui arrive encore de lui masser ses pieds endoloris. Il y a une tendresse qui les retient l’un à l’autre. Mais ils tournent ensemble autour d’un nœud. Leurs mots ne se rencontrent pas, rebondissent les uns contre les autres. Un mur a poussé entre eux. 

Puisque sa mère aime les histoires, le fils décide de lui en raconter une… Il va lui lire un livre qui constitue un peu le troisième personnage du récit de Brahim Metiba : Le livre de ma mère d’Albert Cohen. Un récit dans le récit, sur le fil duquel, peut-être, quelque chose peut encore se dire, se tisser. Cette histoire-là est celle d’un amour maternel sans borne qu’un fils déclame et ressasse pour sa mère disparue. Pourtant,  il pose ailleurs la question de la différence. Albert Cohen est juif, la mère du narrateur le vit comme un étranger, un ennemi. Parlant des Juifs, elle dit « tout ce qu’ils nous ont fait » et elle reproche parfois à son fils d’être « devenu comme eux ». Mais elle retrouve aussi parfois des gestes, des attentions, des craintes qui la rapprochent soudain de cette mère juive.

« Ma mère dit que l’année de mon départ, au premier jour du ramadan, elle a mis une assiette pour moi. Ma mère apprend que la mère d’Albert Cohen fait la même chose après le départ de son fils. Ma mère dit : "quand on a un fils, c’est pour toujours."Je dis que les rapports changent. Ma mère dit : "Non."»

Clin d’œil aux Mille et Une Nuits, c’est en vingt-trois jours (et autant de courts chapitres) que le narrateur lit le livre de Cohen à sa mère. Il n’y a pourtant aucun happy end à l’issue de cet autre sursis. Les choses restent en l’état. Il est même à peu près certain que le fils n’a jamais vraiment nourri l’espoir de parvenir à transformer durablement le regard que sa mère porte sur lui et sur le monde. Mais le temps du récit introduit un temps suspendu qui rend possible quelques déplacements furtifs, ouvre de minuscules fenêtres – quand bien même se refermeront-elles derrière lui. 

La langue de Brahim Metiba est on ne peut plus minimaliste. On a l’impression qu’il adopte un régime de parole à hauteur de celui de sa mère, taiseuse, pauvre en mots. Les adjectifs sont rares, les phrases simples et courtes. Tout y est souvent factuel : quelques gestes, quelques paroles rapportées. Aucune analyse. Ni aucun jugement de sa part. Mais il parvient pourtant à faire passer l’essentiel et plus que l’essentiel : toute la chair d’une relation à la fois âpre et tendre, complexe - une équation nécessairement irrésolue mais nimbée d’une douceur persistante. 

« Je dis à ma mère que je veux écrire un livre aussi émouvant, aussi juste que celui d’Albert Cohen. Ma mère dit : "tu ferais mieux de te marier ". Je propose à ma mère d’aller au marché. Ma mère dit : "oui" ».

Tout est dit, tout est tu. Il y a une extrême délicatesse et une grande profondeur dans le récit de Brahim Metiba. Et derrière les questions soulevées qui restent sans réponse, Ma mère et moi distille un hommage discret mais puissant à la littérature – dernier refuge où il est parfois possible de toucher l’autre, de se laisser toucher par lui. 

Et c’est déjà le début de quelque chose.



 







 
 
Brahim Metiba, Ma mère et moi. Editions du Mauconduit. 2015.





dimanche 10 mai 2015

> Aloïse et son ange

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Et si la vie n’était qu’un théâtre peuplé de princes enrubannés et de reines de Saba, d’empereurs bariolés et de Mater Dolorosa aux seins pareils à des fruits trop mûrs ? Si la vie n’était qu’un air d’opéra dont l’écho sans fin se perdrait dans un décor de craies grasses, floral jusqu’à la nausée ? Si l’on pouvait soudain se transporter loin de la boue, du gris de la terre, dans un ciel de taffetas, de diadèmes et d’amours sanctifiées ?

C’est un peu ce voyage, ce déplacement radical qu’a entrepris Aloïse Corbaz entre 1920 et 1964, dans le silence de l’hôpital psychiatrique de la Rosière, à Gimel, une petite commune perdue du canton de Vaud. Un voyage qui fit d’elle, de son vivant même, l’une des figures majeures de l’Art brut.

Une importante rétrospective, qui prend fin aujourd’hui*, vient de lui être consacrée au LaM  de Villeneuve d’Ascq. Il y avait là de quoi se plonger ou replonger dans une œuvre aussi singulière que prolifique, mais aussi, grâce notamment à la diffusion intégrale du documentaire de Muriel Edelstein, Sans Souci, l’Art d’Aloïse, dans l’émouvante relation que Jacqueline Forel, par le regard attentif et quotidien qu’elle porta sur l’œuvre de la pensionnaire de la Rosière, entretint avec elle durant les 23 dernières années de sa vie. Et au-delà…




Il est difficile, lorsqu’on s’introduit dans cette constellation de dessins chatoyants, puissants ou sirupeux, dans cet univers obsessionnellement féérique et presque enfantin, de faire le raccord avec les quelques images filmées, toutes tardives, que l’on possède de leur auteure : une vielle dame à chignon gris, toujours vêtue du même tablier à fleurs défraîchi, qui marmonne entre ses dents, l’œil ailleurs, ou avale une soupe au milieu de co-pensionnaires hagards. Et même lorsque l’on capte l’intensité de son regard, la détermination, la sûreté de ses gestes quand elle crayonne, découpe ou ausculte des journaux, on semble aux antipodes de l’œuvre sans tension ni violence apparentes à laquelle elle a donné vie. La tension vient d’ailleurs. D’une part, sans doute, du caractère monumental de cette œuvre : plusieurs milliers de dessins, fruits quotidiens durant presque un demi-siècle d’une seule et dévorante occupation. Et d’autre part, bien sûr, de l’écart insondable qui sépare cette myriade de couleurs et de couples enlacés de l’existence solitaire et cloîtrée qui fut celle d’Aloïse Corbaz.

Mais quel est le prix, à bien y réfléchir, de cette réalité qui s’est dérobée sous ses pieds ? Jean Dubuffet, dans un texte célèbre, avait déclaré qu’il ne croyait pas à la schizophrénie d’Aloïse. Il y voyait plutôt la feinte qui lui aurait permis de vivre pleinement et en toute liberté la vie rêvée à laquelle seule elle aspirait… La question du caractère volontaire ou subi de la réclusion pourrait se poser pour bien d’autres artistes. Jacqueline Forel, elle le signale dans le film de Muriel Edelstein, n’était pas d’accord avec Dubuffet sur ce point et n’a jamais douté de la maladie d’Aloïse Corbaz. Vaste question… Pour qui le sujet est-il « malade » ? Pour lui-même ? Pour les autres ?

Difficile, bien sûr, de ne pas se concentrer sur quelques événements majeurs de la courte existence d’Aloïse hors les murs de l’asile, pour entrer dans son œuvre. Née en 1886 à Lausanne, elle est issue d’un milieu paysan mais obtiendra néanmoins l’équivalent du Baccalauréat. En 1911 elle s'éprend d’un prêtre catholique défroqué étudiant en théologie et qui partage à présent sa foi protestante. Un amour total, et totalement scandaleux,  auquel met rapidement fin sa sœur aînée, présentée par Jacqueline Forel comme un méchant personnage de contes de fées, s’acharnant à mettre systématiquement à mal tous les projets de noces de ses sœurs (dont une seule parviendra, non sans mal et en la fuyant, à goûter aux joies de l’hyménée…). Envoyée en Allemagne, Aloïse se voit éloignée de son bien-aimé : c’est Leipzig, Berlin et enfin Postdam où elle travaille comme gouvernante durant 18 mois. Dans le documentaire de Muriel Edelstein, Jacqueline Forel souligne le caractère tout à fait particulier de cette ville dans l’Allemagne du début du XXe siècle. Loin de Berlin et de ses soubresauts, dans l’interstice desquels naîtra le mouvement expressionniste, Postdam fait figure d’une ville d’opérette où le temps s’écoule au rythme des défilés fastueux de la cavalerie de Guillaume II et des promenades dans les jardins du Palais de Sans-Souci, un lieu qui marquera à jamais la jeune gouvernante de Lausanne. Aloïse ne sait pas encore que cette esthétique d’apparats nourrira pendant quarante ans son œuvre future. Autre et peut-être dernier événement marquant de son existence d’avant la Rosière, Aloïse est littéralement subjuguée par la figure de l’Empereur Guillaume II qui lui est révélée au cours d’une parade en ville : une apparition qui fait naître en elle une sorte d’amour absolu digne des clichés romantiques les plus décomplexés… Elle adresse à l’Empereur une missive dont l’emphase suscite chez le lecteur d’aujourd’hui un sourire mêlé de terreur… La lettre restera bien sûr sans réponse.

Aloïse
retourne s’installer en Suisse à la veille de la Première Guerre Mondiale et elle est hospitalisée dès 1918 pour des troubles mentaux qui ne cesseront de s’aggraver. Elle entre d’abord à l’asile de Céry avant celle, en 1920, de Gimel, dont elle ne sortira plus.

Elle commence presque immédiatement à créer : elle écrit, griffonne, et dessine sur tout ce qu’elle trouve – en noir et blanc tout d’abord avant de se laisser très vite submerger par le monde de couleurs qui fait la facture de son œuvre et dont elle ne se détournera plus.



Lorsque Jacqueline Forel la rencontre en 1941, Aloïse Corbaz a déjà produit des centaines et des centaines d’œuvres dont quelques-unes ont été glissées dans son dossier médical et beaucoup d’autres détruites. Aloïse, depuis longtemps, ne communique pratiquement plus, produit à longueur de journée mais n’attache aucune importance à ses dessins une fois qu’ils ont été réalisés. Forel est alors une jeune médecin généraliste qui s’apprête à se spécialiser en psychiatrie. Elle nourrit immédiatement un vif intérêt pour le travail de la dessinatrice de Gimel. Elle décide tout de suite de lui rendre à nouveau visite. Elle la rencontrera plusieurs fois par semaine, parfois chaque jour, pendant 23 ans, récupèrera la presque totalité de ses dessins, qu’elle observera, aimera, déchiffrera, sans jamais en vendre un seul. Cette histoire est-elle née de l’intérêt d’une future psychiatre pour l’œuvre emblématique d’une schizophrène ? D’un sentiment d’amitié pour une femme qui donne toute son énergie à l’univers qu’elle dessine ? Le subtil documentaire de Muriel Edelstein réalisé en 2000 et presque exclusivement constitué des seuls témoignages de Jacqueline Forel, nous laisse pourtant entrevoir autre chose. D’à la fois plus simple et plus ambigu. Au début du reportage, Jacqueline Forel précise qu’elle ne s’intéressait pas à l’œuvre d’Aloïse comme un médecin peut s’y intéresser, mais qu’elle voulait comprendre ses dessins pour eux-mêmes. Corbaz était cataloguée parmi les «chroniques», considérée comme une schizophrène inguérissable. Son travail ne pouvait en aucun cas constituer un levier thérapeutique pour une sortie de la maladie. Forel ajoute aussi, en une formule curieuse,  qu’elle s’est attachée à la «personne», mais non pas tant pour elle-même, que pour ses dessins. On a l’étrange impression de tourner un peu en rond – que quelque chose nous échappe. Bien sûr les dessins sont au centre de ses motivations, mais est-ce réellement suffisant pour expliquer la quantité de temps effarante qu’elle aura consacré à cette femme, ni patiente, ni amie « classique » ? Comment peut-on passer plusieurs heures par semaine ou par jour, pendant plus de 20 ans, à regarder quelqu’un dessiner en silence ?  On a un peu l’impression que s’invente ici une forme nouvelle de relation à l’autre.

Lors de leur première rencontre, Aloïse congédie d’abord la nouvelle venue avec ces quelques mots cinglants (et dont on mesure la portée quand on connaît ses dessins…): « Partez, vous n’avez pas de couleurs ». Mais Jacqueline Forel insiste, revient et peu à peu un lien fort s’instaure. Elle devient, dans la bouche pourtant économe en paroles d’Aloïse, « l’ange Forel ».

Au début des années cinquante, Aloïse remet à Jacqueline Forel sa grande œuvre, Le théâtre de cloisonné, un rouleau de 14 mètres valant récit de son « drame amoureux » en une série de dessins classés par actes et par scènes. Elle y reste fidèle à son esthétique mais cette production (présentée mais hélas très mal scénographiée à Villeneuve d’Ascq) se distingue de toutes les autres par sa recherche d’unité, de synthèse et par sa dimension monumentale.

Jacqueline Forel, plus loin dans le documentaire, explique qu’Aloïse lui a beaucoup apporté. Elle dit lui devoir notamment la presque totalité des amis qu’elle continue à fréquenter, tous rencontrés un jour ou l’autre autour de son œuvre (qu’elle fit découvrir entre autres à Jean Dubuffet). Elle explique aussi que cette relation lui a permis de faire le deuil de son époux, emporté en 15 jours par une maladie grave. « J’allais voir Aloïse le matin », dit-elle, « et mon mari l’après-midi ». Et puis quelque chose comme : « Quand il est mort, cela aurait pu être très dur, mais c’est passé.. », je ne sais pas si elle ajoute « comme une lettre à la poste », mais c’est ce que l’on croit entendre…

Au début des années 60, les choses se gâtent. Suite à une exposition qui rencontre un grand succès, les dirigeants de l’hôpital de La Rosière, prennent conscience de la manne à côté de laquelle ils sont passés durant quarante ans. Ils décrètent que les œuvres d’Aloïse sont désormais propriété de l’institution et exigent la rétrocession de toutes celles que Jacqueline Forel possède. Un long procès s’engage, dont Forel sortira gagnante, au motif notamment de la non-commercialisation des dessins de Corbaz, principe auquel elle s’est toujours tenue. Mais Aloïse Corbaz, durant ses séances de dessins, se voit désormais assistée d’une ergothérapeute qui exige qu’elle signe ses œuvres, infléchit parfois son travail dans un sens qui lui semble plus approprié et surtout plus vendeur. On est à la fin de l’année 1963. Aloïse Corbaz jouit d’une bonne santé physique. Elle meurt quatre mois plus tard. Le verdict de Jacqueline Forel est sans appel : Aloïse venait de perdre sa liberté et elle en est morte très rapidement.

Lorsque Muriel Edelstein (je suppose que c’est elle) demande à Jacqueline Forel comment elle a vécu ce deuil, cette perte, celle-ci répond, avec une étonnante douceur dans la voix qu’elle ne l’a pas vraiment vécu comme une perte, que ça a continué dans ses dessins. La psychiatre a consacré la plus grande partie de son temps à prolonger ses observations, son décryptage,  à entrer plus avant encore dans ce qu’elle appelle leur langage. Mais un langage qu’elle cherche à saisir de l’intérieur, sans recours à d’autres références, d’autres balises, que celles qu’inventent les dessins eux-mêmes. Elle n’hésite pas à comparer son travail à celui de Champollion, entrant nu dans l’univers des hiéroglyphes.

Le film la montre agenouillée au-dessus des yeux vides et bleus des princes et princesses d’Aloïse, loupe à la main, parcourant sans relâche les lignes d’une œuvre, les lignes d’une vie dont le seul souffle s’est tenu dans l’œuvre. On lui sera reconnaissante d’avoir fait, en quelque sorte, non œuvre de non psychiatre – d’être entrée dans l’histoire d’Aloïse en se plaçant dans son déplacement. En tournant le dos aux vieux réflexes de la symptomatologie, en laissant à la porte les traces possibles d’un transfert, d’un renoncement. Elle lui consacrera en 1993 une impressionnante monographie, Aloïse et le théâtre de l’univers, somme de son immersion dans les dessins de l’artiste, et,  quelques années plus tard un ouvrage centré sur la présence des écrits dans son œuvre : La voleuse de mappemonde – les écrits d’Aloïse.  Jacqueline Forel se rendra tardivement à Postdam, passera de longues heures à se promener dans les parcs, à contempler le palais de Sans-Souci les dessins d’Aloïse à la main. A voir, dit-elle, ce qu’elle a vu. Et n’aura plus cessé de voir.

(De mémoire)
Muriel Edelstein : « Pourquoi avez-vous fait tout ça, qu’est-ce qui vous appelait dans ces dessins ? »
Jacqueline Forel : « Je ne sais pas, c’était comme un jeu.»

A quoi joue-t-on, parfois…

Lorqu’à la fin du film de Muriel Edelstein on quitte la petite pièce où il était diffusé pour retrouver l’exposition, on a un peu l’impression qu’un renversement discret s’est produit. L’histoire qu’on vient de nous raconter est celle de Jacqueline Forel et de son ange Aloïse.


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Note
   C’est donc raté pour l’effet d’annonce. Il nous reste quelques livres, quelques films, et le Musée de l’Art brut de Lausanne…












Aloïse Corbaz en constellation, LaM, Villeneuve d’Ascq – du 14 février au 10 mai 2015.

Muriel Edlestein, Sans-Souci, l’Art d’Aloïse, film documentaire (2000)

Jacqueline Porret-Forel,
- Aloïse et le théâtre de l’univers, Editions d’Art Albert Skira. Genève, 1993.
- La voleuse de mappemonde – les écrits d’Aloïse, Editions Zoé, 2004