jeudi 24 mai 2018
> Le poème du jeudi (#54)
(En souvenir du chemin)
A l’instant même
où le sang emporte le corps
je veux une expédition.
Ça ne nous intéresse pas l’espoir, petits garnements
Ça ne nous ntéresse pas le voyage.
A l’instant même de partir en expédition
ça ne nous intéresse pas la ville.
Le sang ça ne l’intéresse pas le corps
à l’instant où je meurs.
/
Salih Ecer, in La dernière langue de Sumériens était le serpent. Traduit du turc (Traduction collective relue et complétée par Claude Esteban et Rémy Hourcade. Royaumont) Les cahiers de Royaumont, Éditions Créaphis, 2000.
Publié par
FIOLOF
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