Voici ce qui reste
de ma patrie.
La main qui cherche sans amertume logique
le corps de ces morts.
Je ne sais même plus ce que je suis
à l’instant du crépuscule
espace face au temps
éternité blessée
entre la fin et le sanglot.
Cœur en tumulte
dis-moi, mère,
avec ta bouche mouillée
si la mémoire soutient
le monde livide.
/
Ana Marques Gastão, in Les Poètes de la Méditerranée,
Gallimard, 2010. Traduit du portugais par Michel Chandeigne.
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