[…]
Mais ce soir je le touche
et mon
visage
est tourné vers
l’avenir en ruine
et j’ai la main posée sur son torse
je veux
croire
qu’avec un peu de chance
dehors
il neige à cet instant
où nous sommes
encore en vie
et apprenons ceci :
Que l’amour
meurt lentement
mais il meurt
et que ce qu’il laisse
dans son sillage
ressemble trait pour trait à l’amour
/
Laura Kasischke, in Mariées rebelles, Points
Seuil, 2017. Traduit de l’américain par Céline Leroy.
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