Petite, je ne savais pas que vivre se désapprend, j’imaginais l’élargissement de
tout l’espace à chaque pas, confiante, au fond, malgré mes frayeurs, j’avançais
vers l’âge ; ce n’est qu’à dix-sept ans que l’ennui m’a courbée sous son
aile de glace : il m’a fallu deux ans de langue froide, d’étreintes
lâches, d’étude des lois et des principes, pour éprouver vraiment la mort qu’est
ton absence, ton œuvre de grande vie – petite voix.
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Florence Pazzottu, in Petite, . L’Amourier, 2001.
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