mardi 19 février 2013

> Une pierre

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Pour Sébastien Devie,


« Plus de chemins pour nous, rien que l’herbe haute,

Plus de passage à gué, rien que la boue,

Plus de lit préparé, rien que l’étreinte

A travers nous des ombres et des pierres.



Mais claire cette nuit

Comme nous désirions que fût notre mort.

Elle blanchit les arbres, ils s’élargissent.

Leur feuillage : du sable, puis de l’écume.

Même au-delà du temps le jour se lève. »



Yves Bonnefoy, Les planches courbes. Poésie/Gallimard. 2005
   

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