Pour Sébastien Devie,
« Plus de chemins pour nous, rien que l’herbe haute,
Plus de passage à gué, rien que la boue,
Plus de lit préparé, rien que l’étreinte
A travers nous des ombres et des pierres.
Mais claire cette nuit
Comme nous désirions que fût notre mort.
Elle blanchit les arbres, ils s’élargissent.
Leur feuillage : du sable, puis de l’écume.
Même au-delà du temps le jour se lève. »
Yves Bonnefoy, Les planches courbes. Poésie/Gallimard. 2005
Merci...
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